Prime à la naissance : découvrez les nouveaux plafonds et montants de cette aide destinée aux parents en 2025

Un heureux évènement qui coûte néanmoins très cher. En moyenne, le budget moyen consacré pour un enfant de sa naissance à ses trois ans équivaudrait à 490 € par mois, soit 5 880 € par an selon une étude d’Ipsos sur ce sujet datée de 2022. Pour y faire face les parents peuvent toutefois demander à bénéficier de la prime à la naissance.

Cette aide, adossée à la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje), est une aide ponctuelle versée au 7ème mois de grossesse afin d’aider les parents à assurer les dépenses liées à la naissance de leur enfant.

Pour la percevoir, les parents doivent simplement se rendre à un premier examen prénatal durant la grossesse et déclarer celle-ci dans les 14 premières semaines auprès de la CAF et de la Caisse primaire d’assurance maladie (Cpam).

Pour chaque naissance, les parents peuvent toucher un montant de 1066,31 €. En d’autres termes, dans le cas de la naissance de jumeaux, ils pourront percevoir 2 132,62 € et ainsi de suite selon le nombre d’enfant à naître.

L’aide (appelée ici prime à l’adoption) est aussi octroyée dans le cadre de l’adoption pour un montant de 2132,58 € par enfant.

À noter que ces montants sont revalorisés chaque année au 1er avril pour une augmentation effective en mai. En 2025, le précédent projet de loi de finances (PLF) prévoyait une revalorisation des allocations de la CAF de 1,9 %. Si le budget avait été adopté, la prime à la naissance aurait ainsi dû passer à 1 086,56 € et à 2 173,10 € pour la prime à l’adoption. Reste donc à savoir si le gouvernement Bayrou retiendra cette revalorisation dans son prochain budget.

Concernant les plafonds, ceux-ci ont bel et bien été revalorisés par un arrêté du 20 décembre 2024. S’ils observent les conditions permettant de toucher les prestations sociales en France et les plafonds de ressources de l’année N-2, soit 2023, les parents devraient donc pouvoir bénéficier de cette aide :