Les partenaires sociaux, réunis au sein du conseil d’administration de l’Agirc-Arcco, ont réussi à se mettre d’accord sur une revalorisation des pensions de retraite complémentaires des salariés du privé. Ce mardi 15 octobre, ils ont donc décidé d’une revalorisation de 1,6 %, effective dès le 1er novembre prochain. Un chiffre légèrement en-deçà de l’inflation, qui se situe autour de 1,8 % en septembre (et pourrait encore légèrement augmenter en novembre et décembre). Pour prendre un exemple, cela signifie que si vous percevez une pension de 500 €, vous recevrez 8 € en plus à partir du mois prochain.
Une revalorisation bien moindre par rapport à la revalorisation de 4,9 % de 2023, et même celle de 5,12 % de 2022. Certains représentants patronaux, Medef et CPME en tête, étaient opposés à une hausse de plus de 1,5 % de l’augmentation des retraites. Sur une année pleine, l’Agirc-Arcco estime le « coût en année pleine de cette augmentation à 1,6 milliard d’euros, soit 24 milliards sur 15 ans entièrement financés par le régime ». Les représentants du personnel estimaient toutefois qu’il était possible d’envisager une hausse plus proche de l’inflation.
Quelle hausse pour l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ?
L’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), qui est venue remplacer les multiples composantes du minimum vieillesse, connaîtra elle aussi une revalorisation, dès le 1er janvier prochain. Cette aide s’adresse aux retraités ayant de faibles ressources. Le projet de loi de finances et de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) fixe à 1,9 % le montant de l’augmentation.
Si c’est bien ce chiffre qui est retenu, comme le rappelle Capital, le minimum vieillesse versée à une personne seule augmentera de 19,23 €, et passera ainsi de 1 012,02 à 1 031,25 €. Une fois de plus, on est loin de l’augmentation de 2024, qui avait été de 5,3 %.
