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Opter pour le contrat d’assurance-vie adapté à son profil

L’assurance-vie est un placement grand public, accessible avec une mise de départ minime, de quelques dizaines d’euros dans la plupart des cas.

Publié le par Olivier Puren

La sélection des supports d’investissement en fonction des risques que vous êtes prêt à prendre et l’examen des frais prélevés sont incontournables pour doper votre épargne.

Un placement souple

L’assurance-vie est un placement grand public, accessible avec une mise de départ minime, de quelques dizaines d’euros dans la plupart des cas. Elle permet de se constituer un capital à son rythme, en fonction de ses disponibilités financières présentes et à venir et du rythme d’épargne que l’on souhaite s’imposer. L’épargnant peut alimenter son contrat par un versement unique, opter pour des versements programmés ou préférer des versements ponctuels.

Surtout, l’épargne que vous avez ainsi placée est récupérable à tout moment, partiellement ou en totalité, si jamais vous en aviez besoin pour votre propre compte, à un moment donné. Les gains récupérés seraient certes imposables, mais ils bénéficieraient d’une fiscalité dégressive avec le temps et seraient largement exonérés d’impôt sur les contrats de plus de huit ans.

Un outil de diversification

L’épargne versée en assurance-vie peut être placée sur deux types de supports : le fonds en euros et les fonds en unités de compte. Le premier garantit le capital investi, alors que les seconds comportent un risque de pertes. Vous pouvez choisir librement vos supports d’investissement en fonction de votre objectif, de votre horizon de placement et des risques de pertes que vous êtes prêt à supporter.

Un contrat multisupport vous permet ainsi d’investir sur les marchés financiers en sicav et fonds communs de placement (FCP) adossés à diverses classes d’actifs (actions, obligations, etc.), sélectionnés dans la palette de fonds offerte par l’assureur. Vous pouvez miser sur différentes zones géographiques et secteurs d’activité, en fonction des opportunités du moment. Certains contrats permettent aussi d’acheter des parts de société de placement immobilier, voire des actions cotées en direct.

Le choix peut s’étendre de quelques unités de compte à quelques dizaines pour les contrats traditionnels les plus élaborés. Les contrats les plus complets, dits « multigestions », intègrent des fonds gérés par plusieurs professionnels de la gestion d’actifs, et pas seulement des fonds maison gérés par l’assureur ou la banque.

Une gestion à la carte

Si vous êtes un investisseur averti, vous pouvez gérer vous-même votre assurance-vie, choisir librement vos supports en unités de compte et décider seul des arbitrages à réaliser en fonction de l’évolution des marchés financiers. En revanche, si vous êtes néophyte, il est préférable de déléguer la gestion de votre contrat à votre assureur. En fonction de votre profil d’investisseur (prudent, équilibré, dynamique), celui-ci ajustera la répartition de vos avoirs entre les différents supports du contrat. Le cas échéant, il vous proposera une gestion pilotée en temps réel, afin de mieux profiter du dynamisme des marchés, une gestion à horizon pour réduire les risques dans la durée, voire une gestion individualisée si le capital à placer est conséquent.

Certains services de gestion optionnels permettent aussi de limiter les risques de pertes, de préserver ses plus-values latentes, de dynamiser son épargne ou, au contraire, de la sécuriser. Mais attention, ces services de gestion et ces arbitrages automatiques augmentent les frais prélevés par l’assureur.

Des frais à surveiller

La souscription et la gestion d’une assurance-vie ont un coût à ne pas négliger pour apprécier la juste performance de son contrat. Tirés vers le bas avec l’arrivée des offres sur Internet, ces frais doivent néanmoins être scrutés à la loupe avant de s’engager, afin de comprendre leurs modalités d’application et de mesurer leur montant et leur fréquence.

Les frais sur versements sont appliqués à chaque opération effectuée, réduisant d’autant le montant du capital investi. Ils sont souvent dégressifs en fonction des sommes placées. Mais la majorité des contrats proposés sur Internet sont aujourd’hui « sans frais sur versements » ; il est donc possible de les négocier en cas de souscription auprès de son assureur traditionnel.

Viennent ensuite les frais de gestion, calculés chaque année sur la totalité de l’épargne (capital + intérêts), ce qui a pour conséquence d’augmenter régulièrement leur base de calcul. À surveiller de près, car ils sont les plus pénalisants à long terme. De plus, les frais de gestion de chaque unité de compte sélectionnée s’ajoutent à ceux du contrat.

Soyez également vigilant en ce qui concerne les frais d’arbitrage prélevés en cas de transfert de votre épargne d’un fonds vers un autre. À chaque opération, l’assureur ou la banque applique des frais sur les montants arbitrés, forfaitaires, proportionnels ou dégressifs selon le cas, à moins que votre contrat prévoie la gratuité d’un nombre prédéterminé d’arbitrages par an.

Combiner assurance-vie et garantie-décès

Pour protéger le capital à transmettre par le biais de votre assurance-vie des aléas boursiers, vous pouvez combiner assurance-vie et garantie-décès. Ainsi, à votre décès, le bénéficiaire recevra une somme minimale correspondant à la garantie souscrite, y compris si vous avez réalisé de mauvais investissements et subi des pertes : garantie plancher, indexée, cliquet ou majorée.

Les cotisations d’assurance-décès sont généralement dues uniquement lorsque la valeur du contrat est inférieure à celle garantie en cas de décès. Mais attention, certains contrats proposent une garantie plancher payable chaque année, y compris lorsque la valeur du contrat excède la valeur garantie.

Le prix de la gestion sous mandat

Si vous optez pour une gestion pilotée de votre assurance-vie, les frais de gestion annuels de votre contrat seront majorés de quelques dixièmes de points.

À moins que le gestionnaire des fonds préfère une rémunération à la performance. Proportionnelle aux gains réalisés, elle sera nulle s’il ne valorise pas votre capital. Dans le cas contraire, en revanche, il récupérera entre 10 % et 15 % (parfois plus !) de la plus-value obtenue chaque trimestre ou semestre. Attention, les frais de gestion sous mandat de votre assurance-vie s’ajouteront aux frais d’arbitrage réalisés par le gestionnaire et à ceux liés aux options de gestion que vous avez choisies, le cas échéant.

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