La mesure était attendue par un grand nombre de salariés. Le 14 janvier dernier, le Sénat a fait voter la loi prolongeant la dérogation qui permet de continuer d’utiliser ses titres-restaurants au supermarché. Cette dérogation, entrée en vigueur le 23 janvier, s’étend désormais jusqu’au 31 décembre 2026. En effet, rappelons qu’initialement, les titres-restaurants ont pour but d’être utilisés au restaurant ou de payer des plats directement consommables en supermarché. Pour faire face à l’inflation, le gouvernement avait autorisé en 2022 de pouvoir faire ses courses avec les titres-restaurants. En attendant une potentielle réforme, il pourrait s’agir de la dernière dérogation.
Rappelons-le, le plafond d’utilisation des titres-restaurants est de 25 € par jour (hors dimanche et jours fériés où ils ne sont en principe pas utilisables). Les entreprises ne sont pas obligées d’en fournir à leurs salariés, si elles disposent d’un restaurant d’entreprise ou d’un espace pour manger. Le site Service public rappelle quels sont les produits que l’on peut désormais acheter légalement au supermarché :
- Les viandes crues et les poissons frais non transformés ;
- Les pâtes, le riz, les féculents et les autres produits de base vendus au rayon « épicerie » (huile, farine, sucre…) ;
- Les viennoiseries et autres desserts sucrés qui ne sont pas à base de produits laitiers.
Quels produits ne peuvent pas être achetés ?
De même, il est également toujours possible d’acheter :
- des fruits et légumes ;
- du lait ;
- des eaux plates et gazeuses ;
- des jus de fruits et boissons non alcoolisées ;
- des tartes salées, quiches et pizzas ;
- de la charcuterie ;
- ainsi que des boîtes de conserve.
Et naturellement, on peut payer au restaurant, dans la limite de 25 €, et s’il n’y a pas de boissons alcoolisées !
L’alcool est naturellement interdit d’achat au supermarché avec vos titres-restaurants. De même, vous ne pouvez pas vous procurer de confiseries, de produits infantiles, de produits animaliers, ainsi que tout autre produit non alimentaire. Mais pour rappel, les grandes et moyennes surfaces (GMS) ainsi que les restaurants ne sont pas obligés d’accepter les titres-restaurants, chacun fixant sa propre réglementation.